Oxymètres
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Quels types d'oxymètres de pouls proposons-nous ?
Notre gamme comporte des oxymètres à capteur intégré ou séparé ; des modèles adultes ou pédiatriques, étanches ou résistants aux chocs. Certains bénéficient d'un rétroéclairage pour une meilleure lisibilité. A quoi sert un oxymètre de pouls ?
Un oxymètre de pouls (ou saturomètre SpO2) est un dispositif médical. Il permet de mesurer en continu deux paramètres vitaux : la fréquence cardiaque et le taux d'oxygène dans le sang (plus précisement, le taux de saturation pulsée en oxygène de l'hémoglobine).
Qu'est-ce que la saturation pulsée en oxygène ?
Les globules rouges du sang sont composés pour environ un tiers d'hémoglobine. C'est elle qui transporte l'oxygène aux cellules en le liant temporairement à ses atomes de fer.
Quand l'hémoglobine est fortement oxygénée, on parle d'hémoglobine saturée en oxygène ou HbO2. Quand elle est faiblement chargée en oxygène, on parle de HHb.
La saturation artérielle en oxygène (SaO2) correspond globalement à la proportion de HbO2 dans le sang artériel.
La valeur normale de la SaO2 est de l'ordre de 97%. Elle ne doit pas baisser sous les 90% chez une personne en bonne santé.
Cette valeur se contrôle par prélèvement sanguin puis analyse. C'est donc une méthode extrêmement fiable, mais invasive, longue et difficilement applicable dans le cadre d'un suivi de patient. C'est pour cette raison que l'on utilise un oxymètre de pouls pour mesurer la saturation pulsée en oxygène (SpO2), qui est une approximation validée de la SaO2.
Quel est l'intérêt de l'oxymètre de pouls ?
Simple à utiliser, non-invasif donc non-traumatisant pour le patient et permettant un suivi en continu de paramètres vitaux, ce matériel médical a de nombreuses applications dans des domaines médicaux variés.
Il est largement employé par le personnel médical dans les services de soins ou lors d'une anesthésie générale. Il est de plus en plus utilisé par les particuliers souffrant de maladies respiratoires (asthme, BPCO ...) , pour réaliser (sous contrôle d'un médecin) une auto-surveillance à domicile.
Un saturomètre de pouls est recommandé quand une hypoxie est suspectée, car il permet de détecter rapidement les carences en oxygène.
Comment choisir un oxymètre de pouls ?
Avant de choisir un modèle, il faut considérer quelques critères principaux.
Le type d'oxymètres. On distingue globalement deux types d'appareils ; ceux à capteur séparé et les doigtiers (ou oxymètres à pince).
Avec le premier type, le moniteur est séparé du capteur et est relié à celui-ci par un câble. L'encombrement de ces appareils est relativement important, mais ils sont généralement assez polyvalents.
Le capteur est déconnectable et on peut facilement brancher sur le même moniteur un capteur adapté au patient (adulte, pédiatrique, néonatal). Ces appareils sont plutôt utilisés dans les services en clinique ou en hôpital.
Avec le second type, le moniteur est intégré dans le capteur. L'encombrement de l'appareil est donc réduit et il peut être facilement transporté où que l'on aille.
Cependant tous ces appareils ne sont pas forcément adaptés à tous les types de patients. La plupart sont destinés à des patients adultes, quelques-uns sont prévus pour un usage pédiatrique.
La fiabilité des mesures. De nombreux paramètres liés au cadre d'utilisation ou au patient peuvent perturber et fausser les mesures effectuées avec un saturomètre SpO2. Il est donc indispensable de pouvoir facilement évaluer la qualité de ces mesures.
Sur certains oxymètres une jauge graduée ou des diodes de couleurs variables servent d'indicateurs. La qualité du signal peut être également donnée par l'indice de perfusion (P.I.) qui traduit la force du flux pulsatile à l'emplacement du capteur.
La meilleure façon d'évaluer la qualité du signal reste cependant l'examen visuel de la courbe pléthysmographique. Il permet de voir facilement si le signal est de bonne qualité (donc les mesures sont fiables) ou s'il est dégradé (et les mesures ne sont pas fiables).
La qualité de l'affichage. La facilité de lecture ne doit pas être négligée, en particulier si l'appareil doit être utilisé en extérieur avec des conditions d'éclairage variables. De nombreux modèles sont désormais dotés d'écrans rétroéclairés avec un affichage lisible sous plusieurs angles.
La robustesse. Ce point est particulièrement important pour une utilisation en extérieur (secouriste, pompier ...), car un oxymètre est un appareil très sensible. Tous les modèles n'ont pas la même résistance aux chocs à la poussière et à l'eau. Ceux de la gamme Nonin sont particulièrement réputés pour leur solidité et fiabilité dans des conditions difficiles.
Dans la majorité des cas, il est conseillé de se servir d'une petite pochette ou d'une coque de protection.
Comment fonctionne un saturomètre de pouls ?
Lors du circuit sanguin, le sang veineux va se charger en oxygène au niveau des poumons, être pompé par le coeur puis envoyé dans le corps sous forme de sang artériel. Il va alors se décharger d'une partie de son oxygène et se transformer en sang veineux.
La couleur du sang dépend de sa quantité d'hémoglobine saturée en oxygène. Le sang veineux et le sang artériel ont donc des couleurs différentes (rouge vif pour le sang artériel et rouge plus sombre pour le sang veineux). C'est sur cette différence de colorimétrie que va se baser un oxymètre de pouls pour effectuer ses mesures.
En 1974 Takuo Aoyagi détermina, qu'en raison de leur couleur différente, l'hémoglobine fortement oxygénée et celle faiblement chargée en oxygène n'absorbent pas la lumière de la même façon.
La première absorbe de préférence la lumière infrarouge. La seconde absorbe de préférence la lumière rouge. C'est en partant de ce principe qu'ont été développés les saturomètres SpO2 ou oxymètres de pouls modernes.
Un oxymètre de pouls est doté d'un capteur composé d'une partie émettrice et d'une partie réceptrice. Le capteur se place sur un site de mesure, généralement un doigt ou une oreille. Il va émettre deux types de lumières. Une lumière rouge (de longueur d'onde de 600 à 750 nm). Une lumière infrarouge (de longueur d'onde de 850 à 1000 nm).
Au contact du flux pulsatile du sang, chacune de ces deux lumières sera plus ou moins absorbée, en fonction du type d'hémoglobine rencontré. En analysant les lumières recueillies par le récepteur, l'appareil va déterminer de manière continue le taux de saturation pulsée en oxygène de l'hémoglobine.
Pourquoi parle-t-on de saturation pulsée ?
Quand le capteur de l'oxymètre est placé sur un doigt (par exemple), les ondes lumineuses rouges et infrarouges qu'il émet sont partiellement absorbées par le sang capillaire, mais également par tous les éléments traversés (peau, tissus, os ...). Or les données utiles à l'oxymètre sont celles correspondant uniquement à l'absorption par du sang capillaire.
Le problème se posait donc, pour les concepteurs de cet appareil, de savoir comment filtrer les données inutiles. Cette tâche était d'autant plus complexe que d'un patient à un autre les éléments traversés (la couleur de la peau, le volume des tissus et des os ...), donc les niveaux d'absorption liés, pouvaient être différents.
La solution était d'associer deux techniques dans un même appareil : l'une servant à mesurer l'absorption des lumières émises et l'autre à mesurer les variations cycliques du volume sanguin.
Pour un patient donné, les paramètres physiques (la couleur de la peau, le volume des tissus et des os ...) sont constants et le flux sanguin diastolique peut lui aussi être considéré comme constant. Le seul élément variable dans le temps (pour un patient en condition stable) étant le flux pulsatile observé pendant la systole, les variations d'absorption mesurées, pour une lumière donnée, sont donc directement liées à ce flux.
L'oxymètre de pouls mesure en permanence les variations d'absorption des lumières rouges et infrarouge, notamment dans la partie pulsatile du flux sanguin. Il détermine ensuite une valeur de la SpO2 en se basant sur des tables de références validées.
Quelles sont les limites de l'oxymètre de pouls ?
De par leur conception même, les saturomètres SpO2 présentent plusieurs limites qui peuvent amener à l'obtention de résultats erronés, dégrader leur efficacité, voire empêcher leur fonctionnement.
Ils sont sensibles aux facteurs pouvant perturber la transmission, l'absorption et la réception des lumières rouge et infrarouge. Par exemple : du vernis à ongle, une lumière ambiante trop forte etc...
Les résultats peuvent également être faussés, voire inexistants en cas de mouvements intempestifs du patient, de troubles du rythme cardiaque, de capteurs mal appliqués ou de dimensions de la pince non adaptées au doigt du patient.